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Titre :	La gardeuse d'ours
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Hervé [Louis Auguste Florimond Ronger]
Interprète(s) :	Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s)
Genre :	Café-concert : tyrolienne
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Cylindre
Format :	Standard (enregistrement acoustique)
Vitesse (tours/minute) :	147
Matériel employé au transfert :	Archéophone, pointe Edison APS sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat, Denon DN500R
Date du transfert :	11-05-2023
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous. Très intéressante voix anonyme au vibrato rapide, très à l'aise dans cette imitation de Thérésa. Voir aussi Yvhane Gilbert. Collection Musée de l'aventure du son, Saint-Fargeau (Yonne). Boîte pas d'origine [titre : "Un baptême en fanfare"].
Texte du contenu :	La gardeuse d'ours création : Thérésa (à l'Alcazar d'Hiver) - reprises : Mme Rollini (1898), Dutreux (1903), Grisard (1903), Léonce Bergeret (1904), Yvhane Gilbert (1914) Paroles et musique : Hervé - Éditeur : Vieillot Mme Rollini : Je garde les ours dans la montagne Je cueille des feuilles aux arbrisseaux J’joue au bouchon quand l’ennui m’gagne Ou je barbote dans les ruisseaux Avec les garçons du village Je danse aux doux sons du violon Les plaisirs purs sont de mon âge... Avec eux j’joue à saute-mouton {Refrain, tyrolienne} Je suis une fille naïve Et je crois tout ce qu’on me dit Le poisson qui nage dans l’eau vive Est plus heureux qu’quand il est frit Je tâche de m’instruire à la ronde L’autre jour je d'mandais à Maclou Comment c’que j’étais v’nue au monde... Il m’a dit qu’c’était sous un chou ! {au Refrain} Mais finissons cette complainte Car mes bêtes m’attendent là-bas De chanter ça m’donne des quintes Quand je n’dis rien je n’m’enroue point Si quéqu’fois dans vos connaissances Vous avez quéqu's ours à garder Adressez-les-moi d’préférence Je saurai les apprivoiser {au Refrain} -------------------- Grisard : Je garde les ours dans la montagne Je cueille des feuilles aux arbrisseaux J’joue au bouchon quand l’ennui m’gagne Ou je barbote dans les ruisseaux Avec les garçons du village Je danse aux doux sons du violon Leurs plaisirs purs sont de mon âge... Avec eux j’joue à saute-mouton {Refrain, tyrolienne} J’aime à rêver dans la vallée Le long des prés et des coteaux J’aime les contes à la veillée J’aime à siffler le vin d’Bordeaux !... De tout cela je me contente Mais je l’avouerai sans efforts : J’aim'rais mieux vingt mille livres de rente Avec une calèche à huit r’ssorts {au Refrain}